La construction du château débute au XVe siècle, en 1427, sur demande de Jehan de
Kergrist et de sa femme Gilette le Cozic.
http://www.chateaudekergrist.com/
C'est à l'époque un manoir en L : une tour octogonale entourée de deux corps de logis principaux.
C'est à l'époque un manoir en L : une tour octogonale entourée de deux corps de logis principaux.
Au xvie siècle,
une seconde tour s'érige face à la première, dans des proportions plus importantes :
la famille prospère.
Aux XVIIe et XVIIIe
siècles la demeure change de propriétaires. À l'est, une façade classique s'érige,
un escalier à double volées droites mène à l'actuel jardin français. Le manoir
devient château.
Au xviiie siècle,
le château devient bien national sous la Révolution Française (1792).
En 1860, Charles et Julien Huon de
Penanster récupèrent le domaine. Ils restaurent le château, ainsi que son parc. C'est ainsi qu'ils acquièrent les boiseries de l’abbaye
de Beauport, située près de Paimpol. Charles achète également des toiles de maître
(Rubens, Giordano).
Sous le Second Empire, les 4 hectares de
jardin sont totalement réorganisés sous la houlette de Charles et de Claire
Huon de Penanster, nouveaux acquéreurs du domaine. À
l'est, le jardin à la française est inspiré d'un plan d'André Le Nôtre.
En 1878 Claire Huon de Penanster créé Le Petit Écho de la Mode, qui est
le premier magazine féminin en France.
À cette époque, suite à la défaite contre la Prusse
et la chute du Second Empire, la France paie des indemnités de guerre
considérables à l'Allemagne. En cette période de crise, les ménages trouvent
dans ce journal des astuces pour améliorer le quotidien.
En effet, chaque
numéro comprend des recettes dans quatre domaines distincts : Vestimentaire,
culinaire, sanitaire et hygiénique et enfin culturel
Visionnaire, Claire glisse des romans-feuilletons dans
chaque numéro. Démarche qui contribue à fidéliser le lectorat.
Au xxe siècle,
l'actuel propriétaire Régis Huon de Penanster réalise le Jardin des Roches en
utilisant l'effet naturel de blocs de granit issus d'un filon naguère enterré.
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